Lexique aires éducatives
Aire éducative : Zone de petite taille, gérée de manière participative par les élèves et les enseignants d’une école primaire suivant des principes définis par une charte. Elle constitue un projet pédagogique et écocitoyen de connaissance et de protection du milieu par des jeunes publics. La classe est ainsi placée au sein d’une dynamique territoriale faisant appel à l’expertise de l’école et de la commune concernée, mais aussi d’associations d’usagers ou de protection de l’environnement ainsi que de professionnels de la mer et du littoral ou d'autres espaces naturels (pêcheurs, scientifiques, etc).
Aire marine protégée : Espace délimité en mer au sein duquel un objectif de protection de la nature à long terme a été défini, objectif pour lequel un certain nombre de mesures de gestion sont mises en œuvre : suivi scientifique, programme d’actions, chartes de bonne conduite, protection du domaine public maritime, réglementations, surveillance, information du public, etc. Sur la base de cette définition, l’objectif de protection n’est pas forcement exclusif d’autres objectifs, notamment de développement économique maîtrisé (utilisation et exploitation durables des ressources marines).
Référent Aire marine éducative : Entité pouvant être une association (ex : CPIE), un parc naturel marin, une réserve naturelle nationale, un service municipal ou autre, accompagnant une ou plusieurs écoles dans la mise en place et la gestion d’une Aire marine éducative.
État des lieux de l'AE: Portrait du site Aire éducative et de son contexte local, dressé et analysé par les élèves d’une école, visant la compréhension de son fonctionnement et de ses problématiques : identification des habitats, espèces, patrimoine historique et culturel, activités humaines, risques, etc. Cette première analyse vise à identifier les enjeux, c’est-à-dire les éléments naturels ou culturels en situation de risque et pour lesquels l’AME pourrait proposer des actions.
Diagnostic écologique : Description d’un écosystème (habitats, espèces et pressions) caractérisant son état à un temps t en renseignant un certains nombre d’indicateurs simples (présence de certaines espèces clés, diversité d’espèces, surface couverte par les habitats, etc.). Un protocole précis est utilisé, ce qui permet de reproduire l’intervention à intervalles de temps réguliers et de voir l’évolution de ces indicateurs et donc de l’état de l’écosystème. Il est généralement réalisé par des professionnels.
Conseil des enfants pour la mer /pour La Terre : Instance où les élèves gestionnaires de l’AME se réunissent pour discuter de leur site et de leurs projets pour celui-ci : définitions des objectifs en fonction du portrait du site, des actions à mettre en place pour les atteindre, et, des modalités d’évaluation de l’AME sur l’année. C’est un lieu de prise de décision participative où tous les élèves gestionnaires de l’AME peuvent s’exprimer.
Conseil élargi : Instance formée sur la base du conseil des enfants pour la mer, élargi aux autorités choisies par ses membres pour discuter de thématiques sélectionnées (gestionnaires d’AMP limitrophes, scientifiques, usagers du milieu marin, maire de la commune, etc.).
Comité de labellisation : Instance d’attribution du label AME constituée de spécialistes des politiques publiques sur la protection du milieu marin et de l’éducation au développement durable provenant du ministère en charge de l’environnement, du ministère en charge de l’éducation, du ministère en charge des Outre-mer, de l’Agence Française pour la Biodiversité, de représentants des activités économiques, du monde associatif et des enseignants.
Office Français pour la Biodiversité : Établissement public du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer. Il exerce des missions d’appui à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de la connaissance, la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité des milieux terrestres, aquatiques et marins. Il vient en appui aux acteurs publics mais travaille également en partenariat étroit avec les acteurs socio-économiques. Il a aussi vocation à aller à la rencontre du public pour mobiliser les citoyens en faveur de la biodiversité.