Le conseil élargi
Un conseil occasionnel
A la différence du conseil des enfants, le conseil élargi est occasionnel et n’est pas le lieu de discussion et prise de décision entre élèves. Il regroupe, en plus des élèves et de leur enseignant-des personnes extérieures au projet qui ont été invitées. Ce conseil est organisé à la demande des élèves, lorsqu’ils souhaitent partager leurs réflexions et idées avec des acteurs extérieurs qui pourront les aider. Ainsi les conseils élargis ont lieu lorsque les élèves ont atteint un certain degré de maturité sur leur aire éducative, souvent à partir de mars/avril.
Une opportunité de rencontres
Le conseil élargi représente l’opportunité pour les élèves d’inviter les personnes avec qui ils souhaitent échanger en fonction des thématiques débattues afin de bénéficier de leur expertise. Le conseil élargi peut prendre différents formats :
- Rencontrer et questionner des gestionnaires de milieu qui pourront les conseiller sur la préservation de la biodiversité de leur site ;
- Rencontrer et questionner des scientifiques ou des associations (d’usagers, du patrimoine…) afin d’en apprendre davantage sur une thématique qui les intéresse ;
- Rencontrer et questionner les élus communaux afin de connaitre les actions en faveur de l’environnement sur la commune ;
- Présenter des propositions d’actions de préservation de la biodiversité aux élus communaux et en discuter avec eux,
- ….
Lors des conseils élargis, les élèves peuvent d’une part faire entendre leur voix mais aussi comprendre que la gestion d’un espace commun résulte d’un compromis prenant en compte des opinions parfois divergentes.
Les intervenants pouvant être invités lors de ces conseils élargis
- Propriétaire du site (si le site est sur un terrain privé);
- Directeur/directrice de l’établissement scolaire;
- Un.e ou plusieurs élu.e.s du conseil municipal;
- Naturaliste et/ou scientifique;
- Représentant.e.s d’entreprise.s;
- Chargé.e de mission trame verte et bleue*;chargé.e de mission urbanisme;
- Représentants d’associations de protection de l’environnement; d’usagers (sport, randonnée, pêche, chasse…) ou du patrimoine;
- Exploitants agricole;
- Gestionnaire.e de milieux si l’AE est située dans ou à proximité d’un espace protégé* existant (réserve naturelle, parc naturel, Natura 2000…). Les responsables du projet seront attentifs à ne pas dépasser un «seuil critique» au-delà duquel un trop grand nombre de partenaires rendrait l’AE difficile à gérer.